" HISTOIRE DE FITOU "
VIE COURANTE AU VILLAGE
Avant d'aborder l'époque de la Révolution, il est préférable d'examiner ce qu'a été l'administration du village des temps les plus reculés à nos jours.
La religion a tenu une grande place et l'église a eu une influence prépondérante. La cloche de l'église sonnait dans toutes les circonstances de la vie religieuse, publique et même privée. En sortant des offices, les habitants se réunissaient et s'entretenaient des affaires qui les touchaient. Les édits, les arrêtés, les avis de tous genres leurs étaient annoncés à l'issue de la messe. Les guerres, les prises de villes, les traités de paix y étaient aussi annoncés. On y apprenait la naissance, le mariage et la mort des princes, enfin tout les grands évènements qui avaient rapport au pays.
C'est à la suite de l'Edit de 1692 que la paroisse fit place à la communauté et que les affaires se traitèrent à l'hôtel de ville. Il n'y avait pas encore d'état civil communal, mais le prêtre inscrivait la naissance, le mariage, le décès des membres du village. Ce fut à partir de François 1er que les registres furent tenus régulièrement. Jusqu'à la Révolution, ce soin fut laissé à la charge du curé de la paroisse.
La province du Languedoc se divisait en Sénéchaussées, lesquelles se subdivisaient en diocèses civils pour l'assiette et la perception des divers impôts. Aux diocèses ressortissaient les villes et les communautés qui à leur tour formaient des consulats et des taillables. Les diocèses ecclésiastiques étaient généralement compris dans la limite des diocèses civils. Il existait des exceptions : "c'est ainsi que le diocèse de Narbonne comprenait les diocèses civils de Narbonne et de Limoux, ressortissant, le premier presque en totalité de la sénéchaussée de Carcassonne, le second de la sénéchaussée de Limoux. Fitou faisait partie de la sénéchaussée de Limoux et du diocèse ecclésiastique de Narbonne. La seigneurie appartenait à la famille de Pérignan qui cédait la possession de ce fief à divers vassaux, dont la maison d'Aragon, seigneurs de Fitou, érigée en baronnie.
Le village était administré par un Conseil de la communauté qui comprenait trois consuls aidés par des officiers municipaux. Le premier consul était nommé pour quatre ans, le deuxième pour trois ans et le troisième pour deux. Ils représentaient eux-mêmes des noms de personnes susceptibles de les remplacer. Le choix était fait par le seigneur du village après avis du prêtre et devait être approuvait par le sénéchal.
Plus tard, au moment de la Révolution, la désignation des membres du conseil devint élective: « à Fitou, il existait 12 conseillers élus pour 9 ans, renouvelables par tiers tous les trois ans ».
Ancienne mairie de la commune
Administration
Instruction publique - école
Les ressources des communes étaient minimes, les dépenses pour l'instruction n'étaient nullement obligatoires et les communautés ne pouvaient imposer aucune dépense nouvelle sans l'autorisation de l'intendant ou des commissaires du roi, toutes les communes n'avaient pas de régent. Très peu de maîtres apparaissaient pourvus de titres universitaires ; seuls Puisserguier avait en 1618 un régent docteur en la sainte théologie de la Faculté de Paris, et Fitou dut attendre 1785 pour avoir un maître des arts.
En vertu de l'Ordonnance du 13 avril 1723, le maître d'école choisi par le corps municipal devait pourvoir auprès de l'Archevêque ou de ses vicaires des lettres de régence qui s'accordaient gratis et étaient indéfiniment renouvelables. L'approbation épiscopale était le vrai titre des régents auprès des pouvoirs séculiers. Les régents étaient nommés pour un an. A Fitou, les gages d'un régent étaient de cent livres.
Quelques communes gardaient longtemps leur régent. d'autres changeaient souvent de maîtres. Non contents de choisir le régent, le consul et le conseil ne cessaient de s'intéresser aux choses qui regardaient l'école. Ils surveillaient la conduite du régent; il arrivait parfois que des "cabales" se forment, les uns tenant pour un maître, les autres pour un second.
Les écoles étaient situées dans des maisons qui servent maintenant de logement à des habitants. ce n'est que lorsque l'Etat assura la charge de l'instruction publique qu'une école libre pour les garçons et les filles se créa dans un immeuble aux environs du château, aujourd'hui disparu.
La mairie et le groupe scolaire actuels ont été construits de 1880 à 1884, d'après les plans de M. Peyra de Narbonne, sous le mandat d'Antoine Soucaille. Les travaux ont été exécutés par l'entrepreneur Jacques Berthomieu et ont coûté 79887,50 francs.
Postes et Télégraphe
Un service des postes aux chevaux existait au village, dans la maison d'habitation de la famille Abelanet. En 1793 an 2 de la République Française, 8ème jour de janvier, une commission d'inspection se rend dans la maison d'habitation du citoyen Joseph Abelanet, maître de postes aux chevaux du lieu pour y constater le nombre de chevaux employés au service de ladite poste; leur bon ou mauvais état . "Il a été trouvé six chevaux très en état de faire les fonctions ; le citoyen maître des postes a déclaré qu'il en avait quatre en course, lesquels, il a été affirmé par le citoyen Abelanet, être en état de faire le service de ladite poste".
Un procès-verbal daté du 10ème jour du mois de Pluviose an 2 de la République Française mentionne : "... commet le citoyen Boniface Barrier pour remplir la place de maître des postes de Fitou, route de Paris à Perpignan, vacant par la démission de la citoyenne veuve Abelanet...".
Le courrier était distribué deux fois par semaine par un facteur venant de Leucate.
En 1840, il est établi une communication télégraphique par signalisation de Narbonne à Perpignan. Un poste, "la tour chappe" est installé sur le mamelon à "la Joncasse" dont le terrain est cédé gratuitement à l'Etat par la commune (Séance du conseil municipal du 2 février 1840). Cette construction actuellement en ruine est plus connue sous le nom de "Tour des Marendes".
Le télégraphe Chappe est un système de communication par signaux optiques qui fut mis au point par les frères Chappe.La première ligne fut inaugurée le 17 août 1794.
Ce dernier sera supplanté par le télégraphe électrique de Morse. La dernière ligne mise en service en France est la ligne Narbonne-Perpignan, comprenant 7 stations qui fonctionnèrent de 1834 à 1853.
En raison de la force du vent dans la région du Narbonnais, des innovations technologiques importantes ont été mises en place et font la particularité de cette ligne.
Fitou est l’une des rares communes par sa configuration topologique à avoir eu deux lieux d’implantation du télégraphe. Les "vestiges" de ces deux relais de Télégraphe Chappe se trouvent encore sur le territoire communal de Fitou,celui de “la Joncasse”, l’autre au sud de la limite communale de Fitou et de Salses, dont il ne reste que quelques vestiges( point coté 128).
En 1883, le service de distribution par un facteur de Leucate devient journalier et en 1886 un bureau des postes est créé à Fitou. D'abord installé à la mairie, la recette des PTT sera déplacée au centre du village, là où elle se trouve actuellement.
Chemins de fer
Gare et voie ferrée
La ligne de chemin de fer Narbonne-Perpignan a été mise en service en 1854. Dès 1855, la commune de Fitou offrit de vendre à la compagnie des chemins de fer 1 hectare et 55 ares pour 530 francs. Les voyageurs de Fitou devaient aller prendre le train à la barrière de "Pédros". La compagnie voulait donc construire une gare unique pour Leucate et Fitou. Un projet de pont sur l'étang entre les deux communes fut même envisagé. Finalement chaque village eu sa gare.
La gare de Fitou comportait une prise d'eau. Le transport des vins amenés en demi-muids à la gare, "entonnés" dans les wagons réservoirs, le commerce important de platre expédié par les "platrières de Fitou", la location des wagons réservoirs par M. Destaville de Pédros, les départs et arrivées des voyageurs qui n'avaient pas encore d'autos ou d'autocars pour leurs déplacements... tout cela constituait pour la gare un important et rentable trafic. Un service de nuit était même assuré. Gare de 6ème classe, elle était dotée d'un chef de gare et de 4 employés.
Malheureusement, l'apparition de nouveaux moyens de transport, la disparition d'une certaine économie entraîna brusquement la fin cette prospérité ferroviaire. En 1951, la gare devient une halte avec une seule personne pour assurer le service. A la fin des années 70, elle disparaît. Actuellement, seule reste celle de Leucate.
LA VITICULTURE
Le coeur économique du village
Le village est acquis à la monoculture de la vigne, seule exploitation depuis 1850. Il y a très peu de jardins familiaux ou des vergers. Pas de céréales, les propriétaires préférant acheter les grains, le fourrage qu'ils ne récoltent pas, et la paille nécessaire à l'alimentation des chevaux utilisés pour le labour et les transports.
Ne pratiquant qu'une seule culture, d'ailleurs adaptée aux conditions naturelles du pays, les viticulteurs fitounais peuvent lui accorder tout lleurs soins, tout leur temps et se perfectionner sans cesse dans ce domaine qui constitue une véritable spécialisation. Cette spécificité mérite donc une étude des plus complètes et une page à part sur le "FITOU" et le développement viticole de la commune et de cette appellation (des sites divers existent déjà sur ce sujet )
Des documents remontant à Philippe Auguste, Louis XIII et Louis XIV attestent de la réputation très ancienne des vins de FITOU. Témoins du drame Cathare et des affrontements entre armées Françaises et Espagnoles, les vins de FITOU semblent abriter l'esprit de la civilisation.
L' appellation Fitou est une Principauté au coeur des Corbières Ses vins sont une véritable invitation au voyage... De Paziols à Cascastel, comme de Fitou à LaPalme, on aimait le vin, et les anciens avaient su faire rendre, à ces terres arides, leurs meilleurs fruits.
Leurs vins, qui titraient plus de 14°, produit avec de très faibles rendements, se vendaient difficilement: A Caves, les meilleurs étaient pris par la maison Byrrh, ou par un négociant de Sigean, qui les expédiait dans le Bordelais... De grandes marques de spiritueux, des négociants de Frontignan s'intéressaient depuis longtemps à ces produits de qualité, qu'ils achetaient en vrac.
C'est à partir de ce moment-là que des hommes ont commencé le combat pour obtenir le classement des vins de FITOU. Le vote, en 1935, de la loi instituant les Appellations d'Origine Contrôlée, souleva l'espoir de pouvoir vendre enfin, à des prix rémunérateurs, des produits reconnus pour leur qualité. Les premiers à s'engager dans cette lutte furent les viticulteurs de Fitou, Leucate, La Palme, Caves et Treilles. Dès cette époque, ils créèrent un comité de défense des vins de FITOU, qui se fixa pour objectif, d'obtenir l'appellation pour les vins rouges. Malheureusement, la 2ème guerre mondiale est arrivée, et toutes ces démarches ont été interrompues. La guerre a aussi touché la terre. Les produits phytosanitaires manquaient, et les vignes n'étaient pas traitées. On arrachait des ceps pour planter des productions vivrières. En 1945, les allemands construisaient des blockhaus en prévision du débarquement des alliés, il en existe des vestiges à la sortie du Village, en allant vers le « vigné » et un autre sur le presqu’ile de Port-Fitou .
Dans notre région, le vignoble a été au trois quart détruit. A la libération, le Comité de Défense des vins de Fitou reprend ses démarches pour obtenir l'appellation, et d'autres villages se mobilisent: Tuchan, Paziols, Villeneuve et Cascastel, qui, eux aussi, réclamaient d'être en AOC. C'est donc ensemble que les vignerons des neuf communes poursuivront le projet, en reprenant les critères proposés par l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine ).
Une commission spéciale de l' INAO, présidée par son président, le Baron Leroy, se rendit sur place. Elle visita les caves de Villeneuve, de Cascastel, de Treilles, où, selon Edouard Barthes, vice Président de l'INAO, elle dégusta d'excellents produits. Partout, la délégation avait pu constater l'existence d’ "usages locaux, loyaux, et constants" qui qualifient un excellent vignoble. Peu de temps après, à la commission nationale réunie à Colmar, l'INAO décide d' octroyer l'appellation contrôlée aux terroirs situés dans les neuf communes.
Le 28 avril 1948, les décrets qui officialisent cette décision, sont publiés: le FITOU est né !
En 1953, le Syndicat du cru obtint un décret qui ramena de deux ans à neuf mois, le délais de conservation. C'est à cette époque que commença une première politique de promotion, dont le GEVIHC ( groupement d'exportation des vins de Fitou et des Hautes Corbières ) prit le relais en 1955. Le groupement des Côtes de Tauch, qui prit le relais du GEVHIC, sous la direction de Robert Daura Fort, constate que l'appellation ne suffit pas à valoriser nos produits, si l'on n'accomplit pas un gros effort d'amélioration de la qualité et de la promotion.
Au cours de ses échanges avec le négoce, des dégustations à l'aveugle, avaient mis en évidence que les échantillons les mieux notés étaient ceux qui comprenaient 10 ou 15% de syrah ou de mourvèdre. Le Syndicat du cru demanda à l'INAO de ramener la proportion de carignan dans la composition du Fitou à 75% maximum, et d'introduire sirah et mourvèdre dans la limite de 10%, ce qui fut entériné par le décret du 4 septembre 1974.
Aussi, c’est dans la logique des choses que le Cru Fitou s’est vu attribuer la plus ancienne appellation d’origine contrôlée de toute la région du Languedoc-Roussillon, dès 1948. Ce vin rouge, issu de vignes situées sur une terre rocailleuse, baignées par le soleil méditerranéen, tire sa réputation de quatre grands cépages: syrah, carignan, grenache et mourvèdre
Mais, le mieux c’est encore de déguster ce vin à la robe rubis, à la senteur aromatique et fruitée et au goût chaleureux, charpenté puissant et généreux. Pour ce faire, outre la cave coopérative des producteurs du village de Fitou, de nombreuses caves de particuliers vous ouvriront leur porte au village.
De plus, ce vin est intimement lié à la gastronomie locale, car le “Fitou” se marie parfaitement avec les viandes rouges, les gibiers et bien sûr les fromages. Plusieurs restaurants pourront vous permettre de la vérifier.
Omnia fecit deus
Fitou omines
(Dieu fit l’homme et l’homme le fitou)
ELEVAGE - BERGERS EN FITOUNIE
L'élevage des troupeaux ovins et caprins était très important sur Fitou aux environs de 1600. Mais, le territoire n'était pas exclusivement constitué par les plantes aromatiques comme le thym, le romarin, la lavande, propices à l'élevage, car les collines et les terrains comportaient des forêts. Dans une transaction intervenue entre la communauté de Fitou et le seigneur en date du 14 février 1634, il fut convenu que les herbages et bocages seraient au libre usage des habitants qui auraient aussi le droit de faire du bois sur tout le territoire pour leur usage et même pour le vendre.
André Garcia, un des derniers bergers
Dans son oeuvre de déboisement, l'homme a trouvé un puissant auxiliaire avec les troupeaux de moutons et surtout les troupeaux de chèvres. Aussi, des mesures contre ce déboisement durent être trouvées . Le 15 août 1790 le conseil de Fitou se préoccupait de la dévastation du bois indiquant : "il serait de la prudence qu'il soit défendu à tout particulier d'exporter ou faire exporter du bois par charrette hors du territoire de la commune...".
Par ailleurs, les seigneurs de Fitou faisaient donc des concessions de terre à titre de fief, à titre d'emphytéose. Des concessions à charge de certaines redevances fixes, telles que le "cens" ou des redevances proportionnelles à la récolte, telles que la "tasque" et "l'agrier".
Plus tard, une ordonnance royale de Louis XIV autorisa les habitants à prendre les terrains incultes, à les défricher, après en avoir fait la déclaration au consul de la communauté qui en dressait procès-verbal. ces terrains devenaient alors propriété de ceux qui les cultivaient.
En 1760, il existait dans la commune un total de plus de quatre mille chèvres, amenant le conseil de la communauté, dans sa séance de l'an 1765, le 20 octobre à constater : "... les troupeaux de chèvres sont si nombreux qu'ils portent un dommage si considérable aux troupeaux de bêtes à laine que ceux-ci ne trouvent plus à brouter... les troupeaux de chèvres deviennent si nombreux qu'il faudrait bientôt renoncer à faire garder les bêtes à laine qui fournissent la laine la plus belle et la plus recherchée par les fabriquants".
Aux plus beaux jours Fitou comptait 83 bergers. L'élevage des chèvres fut réduit de telle façon qu'il disparut presque totalement en quelques décennies. Les troupeaux d'ovins ont quant à eux prospérés encore jusqu'à la fin du vingtième siècle. Malheureusement, dans les années 1960, il n'existait plus que quatre troupeaux d'ovins (Ayrolles, Salamo, Mas et Gaichet). Le dernier troupeau, celui de Louis Gaichet n'a pas résisté à la fin du siècle. Actuellement, il n'y a plus d'ovins sur Fitou.
Platre et platrieres
L'industrie du "plâtre de Fitou" fut longtemps très prospère grâce à la renommée et à la qualité de ce plâtre. Dans les temps anciens, quelques familles avaient des fours à plâtre aux carrières mêmes, les alimentant avec le bois coupé dans les garrigues, contribuant aussi au déboisement. Par la suite les plâtrières furent données à ferme par période de quatre années renouvelables. Deux familles, celles de Fourty Pierre et de Fourty Jean construisirent des fours aux Cabanes de Fitou, chauffées au charbon, avec concasseurs et meules. En 1914, ces fours étaient devenus la propriété de la famille Alabert. Monsieur Alabert, mobilisé comme officier fut tué à la guerre. Sa veuve continua l'exploitation, aidée de son neveu Vigo Jean. En 1929, cette veuve vendait les plâtrières à la société nouvelle des plâtres de Fitou, dont le siège social était à Albi. Cette entreprise céda son exploitation en 1936 à la société Lavazière-Lexos qui fit construire une grande usine à plâtre à "La Madeleine" et électrifia les carrières. Le plâtre était transporté des lieux d'extraction aux cabanes par des camions. Marty Charles en était le directeur. Vingt personnes y étaient employées. La société Lavazière-Lexos a fermé l'usine et renvoyé son personnel le 31 janvier 1951.
Laissées à l'abandon les plâtrières se sont remplies d'eau, la zone a été sécurisée et tous les bâtiments ont été rasés. Restent encore les vestiges de l'ancienne usine à la Madeleine qui servent d'entrepôts.
Au bord du ruisseau de la Bouychère existe les restes une carrière d’extraction de pierres «calcaires» pour la construction. Elle a du être exploitée au 19ème siècle.
Ancienne usine des Cabanes
les platrieres
Au dessus du village reste encore les vestiges de la zone d’extraction. La zone est grillagée pour des raisons de sécurité. Reste quelques photos anciennes. L’usine est aux Cabanes, près de la voie ferrée
Vue aérienne des anciennes plâtrières
Les anciens bâtiments, avant d'être rasés
Vestiges actuels
LA CARRIERE DE CALCAIRE
Au bord du ruisseau de la Bouychère existe les restes une carrière d’extraction de pierres «calcaires» pour la construction. Elle a du être exploitée au 19ème siècle.
Vue aérienne